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Jean-Louis COUGOT
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FACILITATION OU COACHING
L’ART SUBTIL DE L’ACCOMPAGNEMENT
C’est quoi le coaching en termes d’accompagnement ?
CE N’EST PAS UN CONSEIL QUE L’ON DONNE
- Que quelqu’un renseigne, conseille, assiste, ou simplement donne un bon tuyau à une autre personne et aussitôt « ON » en fait un coach.
- Avez-vous déjà suivi les conseils donnés par un proche en ressentant que c’est la bonne chose à faire ? Non, pas vraiment ! Pourquoi ? Eh bien, peut-être parce que ce conseil vient de la vision et de la manière d’être du donneur et non de la personne qui reçoit.
- Le sens donné dans un conseil appartient à chacun
LES DIFFERENTS ROLES DU COACH
- Accompagner le coaché à « accoucher » par lui-même de sa propre solution, alors qu’il ignore la détenir déjà
- Être empathiquement présent tout au long de la séance d’accompagnement
- Être dans la neutralité, sans parti pris ni conseils à donner
- Conduire, guider, questionner pertinemment, susciter, encourager, approuver
- Être possiblement Enseignant, Coach, Mentor ou Eveilleur de conscience
- Toujours savoir où il en est de son action d’accompagnement
- Toujours connaître sa motivation à conduire dans telle ou telle direction
LES DIFFERENTES CAPACITES DU COACH
- Acuité sensorielle : Ecoute, Observation, Calibrage, Synchronisations
- Reformulation sur le contenu et sur les processus à l’œuvre pour le coaché
- Connaissance des structures des expériences humaines
- Présence constante centrée sur la personne
Le pourquoi des problèmes et leur solution
LES CAUSES QUI DECLENCHENT
- Elles sont souvent invisibles et s’originent dans le passé
- Elles trouvent également leurs origines dans un futur assez proche
- On a tendance à les rechercher dans les faits eux-mêmes et non dans ce qui produit les faits
- Analyser les faits permet d’identifier les causes
ALORS POURQUOI LES PROBLEMES REVIENNENT-ILS ?
- S’il y a problème il y a également fonction utile issue de ce problème
- La fonction utile vise à attirer notre attention sur un manque ou une incompétence inconsciente ou une habitude devenue inopérante
- La fonction utile porte l’intelligence d’un apprentissage ou d’un « faire autrement »
- Il y a retour du problème lorsque sa résolution n’a pas tenu compte de la fonction utile
RESOLUTION DU PROBLEME
- L’énergie qui va produire la solution du problème doit donc être obligatoirement différente de celle qui l’a produit
- Identifier et suivre la fonction utile conduit à solutionner le problème
- Adopter cette culture de la résolution de problèmes entre dans la démarche de l’individu apprenant ou de l’entreprise apprenante
DU COTE QUANTIQUE
- La vision un plus quantique expose qu’il préexisterait déjà la solution en nous à l’état dormant, sinon, nous n’aurions pas de problème (Grégory BATESON)
- Pour un individu donné, une version plus élaborée de lui-même (upgradée), attendrait déjà d’être réveillée et activée à condition de parcourir le trajet nécessaire pour cela, balisé par la fonction utile
- Cette version suivante opérerait depuis le futur, attractant la personne vers l’étape suivante de sa propre croissance
- L’accompagnant-coach doit être capable de reconnaître ce trajet évolutif pour son coaché et de l’y accompagner
- Cette cause devenant de plus en plus active depuis le futur contribuerait à alimenter la récurrence des situations problématiques dans le présent de la personne
- La cause située dans le futur attire vers plus de maturité
- Les causes situées dans le passé poussent quant à elles, à agir pour changer ce qu’il y à changer
LA CROISSANCE – UN PROCESSUS SANS CESSE EVOLUTIF
- Le changement et la croissance sont permanents et touchent tout le monde
- Le changement souhaité est toujours pour du mieux
- Un nouveau stade de croissance appelle à transcender la situation précédente
- Nouveau sens, nouvelle vision, nouvelles capacités, nouvelle manière d’être
- « Changer, c’est devenir différent tout en demeurant la même personne » Epictète
En définitive...
LA MAÏEUTIQUE DE SOCRATE
- Avec sa maïeutique Socrate est certainement notre tout premier modèle de Coach
- Une action de coaching consiste bien en un accouchement d’un changement, en quelques séances, sous la responsabilité du coach et les initiatives du coaché
- Le coaché ignore qu’il détenait déjà inconsciemment la solution
LE FACILITATEUR-COACH JOUE SIMPLEMENT LE ROLE DE FACILITATION
- La solution ne peut donc pas provenir d’un conseil externe de l’accompagnant-coach, aussi avisé soit-il
- En définitive, c’est le réellement le coaché qui guide le facilitateur-coach dans son action d’accompagnement et ce, à tout instant
- La solution émergeant du coaché lui-même, il va immanquablement la suivre comme voie issue de sa propre conscience enfin révélée à lui-même
- Le coach fait preuve des 4 capacités essentielles ci-dessous :
FORMALITES DE L’ACTION D’ACCOMPAGNEMENT
1 - Choix du coach ou du facilitateur
QUI CHOISIT ?
- Que votre accompagnement soit volontairement décidé ou non, vous gardez la liberté de choisir votre coach, généralement en en rencontrant plusieurs
- Le coach est imposé par votre dirigeant : vous pouvez négocier d’en changer ou alors, vous n’aurez plus de choix
COMPATIBILITE DE PERSONNES
- Il vaut mieux que le sentiment de compatibilité soit partagé bilatéralement car du temps et de la confiance vont être partagés ensemble
- Assurez-vous également que votre coach ne cherchera pas à vous faire changer selon sa vision de votre situation actuelle
- Enfin, faites confiance à votre ressenti et/ou à votre intuition
2 - Réunion tripartite de départ et durée de l'action
REUNION TRI OU QUADRIPARTITE
- Présence du prescripteur (N+1 ou PDG de l’entreprise), parfois aussi du DRH, du coaché et du coach.
- Généralement, le prescripteur donne les objectifs à traiter et à atteindre
- Ils peuvent porter le plus souvent sur une progression professionnelle ; posture, points de management ou de leadership ou encore de performances
- Ces objectifs assignés sont redéfinis et consensualisés avec l’aval du coaché
ROLE DU COACH DANS LA SEANCE TRIPARTITE
- Il agit en facilitateur de la négociation quant à la plausibilité et la faisabilité des objectifs donnés ainsi qu’au respect des cadres
- Il ajuste au besoin différents critères pour leur validation
- Il questionne et guide pour identifier les indicateurs d’atteinte de chaque objectif et il positionne l’action à mener dans un temps imparti
- Il affecte cette action d’un nombre de séances pour mener à bien son action d’accompagnement
- Leur fréquence s’établit généralement à raison d’une par semaine ou quinzaine maximum afin de conserver et de renforcer les bénéfices acquis au fur et à mesure de l’avancement de l’action.
- Le tout fait l’objet d’un contrat d’action de coaching ou d’accompagnement
3 - Lieu - Démarche - Déontologie du coach
LES SEANCES
- Sont régulières et se tiennent dans un lieu totalement neutre où le coaché ne pourra être dérangé.
- Une salle de réunions ou de conférences dans l’entreprise conviendra
- Il est également possible de s’externaliser de l’entreprise
LA DEMARCHE
- Un état des lieux de la situation actuelle du coaché est établi en fonction de chaque objectif à atteindre appelé Etat Présent
- Chaque objectif est appelé Etat Désiré qu’il est souvent nécessaire de reclarifier et parfois de redéfinir. La démarche consiste à accomplir le trajet entre Etat Présent et Etat Désiré pour chaque objectif
- Il ne s’agit ni de formation à des techniques à assimiler ni de conseils directifs que le coach donnerait à son coaché afin qu’il les suive
- Le coaché identifie lui-même les moyens de ses transformations, progressions et/ou changements, balisés par des indicateurs et ce, jusqu’à atteindre ses buts
- Dans la plupart des cas, un reporting final est prévu devant le prescripteur, conduit par le coaché lui-même avec le soutien de son coach
LA DEONTOLOGIE DU COACH
- Le coach dispose d’une déontologie, d’un Savoir-Faire et de pratiques expérimentées qu’il maîtrise afin d’assurer l’accompagnement de son coaché
- Il fournira sa charte de déontologie de coaching en fin du document de contrat d’action de coaching
LA ZONE DE CONFORT DU COACHE
- Un changement obtenu dans sa zone de confort est dit de type 1. Peu de choses changent et il n’y a pas de garantie d’un changement durable
- Une réelle progression s’obtient toujours hors de sa zone de confort
- Le coaché décidera par lui-même de franchir les frontières de sa zone de confort, soutenu par son coach qui a déjà parcouru ce trajet
- L’équilibre et le rythme de progression du coaché seront respectés au cours de ce trajet
- Les bénéfices réels procurés par l’atteinte des objectifs fixés viendront alors s’ajouter à ses talents existants
4 - Le facilitateur ou accompagnant-coach
SON EXPERIENCE
- Il cumule une longue expérience de l’entreprise, de ses responsables et collaborateurs et des centaines d’heures d’accompagnement de dirigeants, cadres et équipes
- Il met ses compétences au service de la meilleure contribution de réussite dans tous vos challenges professionnels et de stimulation de tous les talents innovants
- Son rôle est un rôle essentiel de facilitation qui stimule vos capacités latentes, fait émerger des visions innovantes, répond à vos nouvelles exigences d’adaptabilité et de découvertes
- Il croit en vous et vous imagine déjà dans vos objectifs réalisés
- Il observe la déontologie comportementale de la profession en toute impartialité
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